En passant

Pas simple d'entretenir le blog ces temps ci, trop de choses à penser, phase descendante niveau moral, et pas envie de livrer certaines émotions qui pourraient être mal prises par certain(e)s. Donc suis coincée et me censure les idées, ou comment compliquer un peu plus mon système.

Hâte de dénouer des situations avec ma psy, qui me rappelle qu'elle n'est pas là pour me trouver un travail (oui mais c'est un peu beaucoup pour ça que je me suis finalement décidée à la consulter). Si elle peut déjà m'aider à voir plus clair dans mes desideratas j'en serai contente... Elle me relance depuis 3/4 séances pour participer à des séances collectives, mais suis je vraiment prête à me livrer face à plusieurs inconnus? Il m'a fallu des années pour consulter un psy seul à seul, pas certaine de me sentir prête à franchir cette "étape". En tous cas le dernier rdv a été dur émotionnellement (surtout étant hypra nerveuse ces derniers temps donc toute l'émotion remonte). Elle commence a appuyé un peu plus sur mes problématiques, j'en rigole et pleure en même temps, pas simple de s'échapper face à une professionelle XD Je réagis comme un poulain qu'on débourre, affolé, n'acceptant pas la nouvelle situation, et n'entendant et n'attendant ni le changement ni les possibilités qu'on voit en lui. Je suis une machine à paradoxe qui vient de déposer le bilan, et ne sais pas quel choix faire. Bon vais arrêter les métaphores, même si j'en ai des tonnes sous le bras histoire d'éviter la vérité toute crue laide et déprimante de la vie.

Cet aprem je vais braver la foule bordelaise, dépenser quelques sequins pour mon chien (destructor n'a plus de jouet...) et trouver quelques dessous pour ma pacsée. Tenue de boeauf de rigueur (débardeur/bermuda/croks) <= ciel bleu et grande chaleur! Comme ça on s'éloigne des bruits assourdissants des travaux en face de chez nous (marteau piqueur, benne en métal...).