Caractère-istiques chapter 2!

Suite de caractéristiques pouvant m'être attribuées (?)!

-Jeune : Oui oui je vous vois en train de rire!!! Ouai bon ok même moi je me dis qu'il faut que j'arrête avec ça, car finit la période 15-25 ans (Aaaaaaaaaaaaaaarh nonnnnnnn). 28 ans bien révolu (29 dans un mois T_T), et bon bah voilà l'adulte est là. J'vais grappiller et parler de jeune adulte! Comme ça hop j'parle un chouille de la caractéristique « jeunesse » qui aux yeux de la « norme » sociétaire, est empreinte de fougue, d'envie, et surtout d'utopie (?). Moins de confiance, moins d'écoute, à cette frange de la population qui croit (parfois) à une vie meilleure, ou tout du moins qui pense vivre comme elle l'entend en se défaisant comme elle peut du carcan de l'autorité parental/judiciaire... Puis on doit rentrer dans les rangs, et agir comme un bon petit soldat, en se convaincant qu'il faut faire ça pour réussir sa vie (oula j'suis partie où moi là ?! Mettons ça sur le dos de mes humeurs post hivernales). Pour être plus explicite, devenir adulte comme on l'entend généralement (mariée/2 enfants/une maison/un labrador, un CDI), ne me suffit pas à me faire croire au véritable bonheur. Bon en gros les jeunes ils sont bien gentils, mais hop vite fait qu'ils deviennent adultes (dans leur grande majorité) pour qu'ils arrêtent de nous emmerder avec leur esprit encore trop vierge de résignation.

Et puis comment passe t'on de jeune parents à vieux parents?? Est qu'en étant pour la première fois parent à 30/40 ans, est on encore appelé jeunes parents?? La jeunesse ne serait qu'un mot pour tout ce qui ne connait pas? Une fois qu'on surnage et qu'on « croit » savoir, ça y'est on devient adulte ou vieux ? C'est nul -_- Oui, parce que j'ai envie de croire à un éternel questionnement, une quête de sens/de la vie, sans âge requis. Se mettre des limites ça me paraît triste. Merde, j'suis repérée, j'ai envie d'être jeune (jngle « nostalgiiiie »).

-Ip (intellectuellement précoce) : Pas si simple ce binze! On a beau dire ouai trop top moumoute d'être « sur douée(?) », bah même pas! Bon j'avoue c'est rassurant de mettre des mots sur des faits qu'on ne s'explique pas, après la vérité de chez vérité c'est qu'être hors norme là dessus c'est tout un monde. En effet ça implique une vision et une pensée des choses/monde différentes. C'est, chez moi, un état d'esprit, une sensibilité atomique (trop plein et qui se met alors parfois à exploser sans trop de compréhension). Pour ma part, c'est 10 fois plus de questionnement, de remise en question, d'incompréhension à décortiquer pour moins psychoter... Un monde à part, et non juste un « plus » qui facilite le quotidien, je dirai même (pour moi) que c'est tout le contraire. Par contre je suis « bien » dans cette différence, malgré un gros côté associable qui à mon avis découle de cette « anormalité ». Je suis curieuse de tout, avec une grande ouverture d'esprit, j'apprécie d'autant plus les nouveautés, c'est mon moteur. L'à côté de la chose c'est que je me lasse très très rapidement quand je fais le tour d'un sujet, assez problématique pour trouver un travail qui me corresponde...

Dans ton comm' de ma note précédente l'intrépide, oui il est parfois très déstabilisant de voir et comprendre à postériori une situation belle et bien existante. Le pire c'est que je la remets souvent en question cette situation. Suis je bien l' »a »normale qu'on me montre du doigt? Est ce une véritable caractéristique ou me calque je dans certaines idées/images de cette caractéristique? Difficile de se mettre dans une énième case, de s'y reconnaître, et vouloir y croire pour « toujours ».

Lien ci dessous d'une note ayant comme thème la découverte de la « chose »:

http://kmouth.20six.fr/kmouth/art/169755267/Confidence-pour-confidence-80-s-revival-faut-croire-

-Chômeuse : Et hop ça découle (a priori) des quelques petites choses expliquées précédemment. J'ai testé instit', ce qui fut un véritable traumatisme, j'en ai encore des sueurs froides, malaises... Une véritable torture, un stress maximal, pour ma hypersensibilité, ma non sévérité et surtout ma non formation pour comprendre et appliquer un programme (sur 2 niveaux c'est pire!). Vraiment ça m'a conforté dans mon avis de ne pas reprendre le flambeau familial!!

Le côté assistante documentaliste dans un collège fut tout aussi dépitant. A l'inverse l'ennui était très présent, avec une bonne couche d'incapacité à faire respecter l'ordre du CDI (lieu normalement silencieux...). En gros 2 données qui sont loin de mes envies. Au moins j'ai mis le doigt dessus! J'me suis débrouillée avec le logiciel dérivé de power point (dont je ne connaissais rien à la base), j'ai « géré » quelques jours le secrétariat de base quand la secrétaire a pété un plomb, pas passionnant mais au moins j'étais loin de ma collègue qui portait haut ses couleurs de cheffe qui ne me faisait pas confiance et était... irritante, déprimante... inintéressante. Du triage de courrier, un courrier à taper, un autre à distribuer, des chiffres à rentrer, des coups de téléphone à gérer. C'était déjà un peu mieux pour ma motivation ^^

Bon maintenant... bah la déprime chers lecteurs!! Parce que oui j'étais archi motivée dans un projet d'interface de communication en langue des signes française! Puisqu'a priori tout concordait dans mon profil : langue + communication + service + lien = un cocktail explosif de mes qualités. Mais voilà, c'est bouché, sans parlé de mon niveau pas si fortiche (moins d'un an j'vois pas trop comment être véritablement bilingue), et cerise sur le gâteau de grosses difficultés à rentrer dans le milieu « sourd » (ok j'suis une grosse timide refoulée, mais bon même en me forçant mes efforts ne payent pas du tout pour un début de « réseau »). Je dis bouse madame, horreur monsieur, déprime général mademoiselle! Bah oui là je fais quoi maintenant? Je trouve une formation bien plus concrète (je pense que ça m'aiderait à avoir plus confiance dans mes capacités, car l'objectif devrait être mieux cerné et le côté manuel m'apaîse), ou je pars trouver un job administratif (j'avoue je ne suis pas du tout motivée, je l'étais si c'était pour attendre un bon poste d'interface...), voir trouver un nouvel objectif qui m'est encore inconnu? Bref HELP!! Qui peut m'aider?

-Grosse: Ca c'est de la caractéristique ma bonne dame!!! Elle est grasse (ieuse), elle a des formes, elle est en chaire (et en os, bien cachés), elle est replette, elle est enveloppée... Elle est hors norme (encore une fois) quoi. Enfin sur ce coup là elle est dans une norme rejetée par le dictat qui veut qu'une femme soit pleinement femme si elle prend « soin » d'elle. Mince je repars sur le sujet « femme ». Il est vrai que le sexe est la caractéristique sociale première (là j'ai une pensée sincère pour tous les LGBT qui ne renvoient pas souvent l'image que la société demande). Et moi j'vous demande si c'est en vous nettoyant tous vos recoins qui fait que vous vous sentez homme/femme? Je ne m'y retrouve vraiment pas. Parce que NON je ne pense pas me sentir plus ou mieux femme en devant rentrer dans une taille 38, épilée intégralement, maquillée et gestuellement mesurée. On a voulu me faire rentrer dans la norme « maximale » 42 depuis les prémices de la puberté (quelle chance j'y ai eu droit très jeune...), et j'ai du faire plaisir avec un ventre coupé en deux, des choix vestimentaires catastrophiques (car forcément les pantalons non élastiques ne faisant pas rentrer mon gras), des prises de têtes mémorables car au final (dans mon cas) la problématique « poids » était négative pour mon entourage, sans se demander quel était sincèrement mon propre ressenti/vécu. Le regard des autres (?) devait être déstabilisant pour mes parents qui se demandaient pourquoi je ne devenais pas cette belle jeune fille pomponnée à la taille marquée. Pire, (enfin c'est une supposition), ils superpos(ai)ent leur propre problème de poids sur moi. Malgré ma sincérité, ils ne voulaient pas entendre que je voulais vivre tel quel, et que ça ne me posait pas plus problème que ça (il s'avère que psychologiquement j'avais d'autres soucis, mais c'était peut être trop leur demander de le voir et m'aider à aller au delà des apparences). Je pense qu'on peut très bien vivre sa grosse attitude, mais ça fait tellement chier ceux qui « doivent » rentrer dans la norme, qu'on se le prend dans la face si on est trop faible. L'argument « santé » est bien entendu légitime mais laissez le choix aux gros de se battre ou pas contre leur enveloppe (je laisse bien les fumeurs avec leur « volonté » d'arrêter ou pas)! Sans compter, qu'en mon sens, on n'y peut pas grand chose hormonalement.

Ah si le truc qui me fait vraiment chier c'est de ne pas avoir le choix vestimentaire qui me fait plaisir, en magasin! Vous pouvez me dire « mais attends y'a de plus en plus de magasins spécialisés « grandes tailles! » je vous rétorquerai « peut être mais merci le côté vieux voir ringard, sans parler qu'il y a peu d'entre deux, c'est à dire pour les personnes en surpoids. Et puis pas facile de trouver des choses bien taillées. Ce n'est pas en rajoutant du tissu que ça le fait... ». Perso ça m'horripile de ne pouvoir rien fermer à cause de mes seins!!! Sans rire... l'attribut bien visible des femmes bah ne me permet pas de m'habiller un peu féminine en haut. Faut m'expliquer pourquoi on laisse plus de place au pectoraux des hommes qu'aux bonnets profonds de certaines femmes (je ne suis pas la seule à faire plus qu'un 95 C!!!!!). Donc franchement merci de faire galérer vestimentairement les gros, comme si leur graisse était une impasse pour avoir un peu de « style ». La phrase « elles cachent leur forme derrière des pulls informent » me fait rire très jaune, comme si elles avaient le choix de pulls sympas, et à leur taille? (Sans parler de soutien gorges qui soutiennent vraiment quelque chose, sans quasi mutilation...)

Après, les pantalons sont un sujet assez compliqué également, mais certains magasins se mettent enfin à de vrais 44. J'avoue que je suis bizarrement foutue donc m'faudrait du sur mesure entre un ventre de femme enceinte, des jambes assez athlétiques, et un cul pas super rebondi. XD Bon j'vais arrêter là pour les détails avant d'avoir des plaintes ^^'

-Myope astigmate: Je crois me souvenir que frederic begbeder (j'ai un petit doute ?) soumettait l'idée qu'en tant que myope on voit et donc ressent le monde différemment!

C'est certain qu'être dans un univers quelque peu « impressioniste », fait qu'on est peut être moins clair avec ce qui nous entoure. Enfin, on est d'avantage ouvert aux autres sens, et on ne se focalise pas sur la netteté des choses. On flotte dans un monde aux contours flous nous protégeant de certaines agressions. C'est sûr, je ne suis pas forcément à l'aise avec l'idée de me mouvoir dans un monde toujours très précis, supposant une approche hyper nette de ce qui nous entoure.

Être dans une bulle qu'on peut réduire en ôtant ses lunettes, c'est pas mal comme parade myopesque n'est ce pas? Tiens tiens j'me demande encore pourquoi je n'ai pas remplacé mes vieilles binocles... J'suis bien dans mon monde, je ne vous vois pas, alors vous ne me voyez pas (et après ça se dit ip... j'ai comme un doute, avec une telle réflexion de mollusque).

Voilà pour le moment! D'autres caractéristiques doivent tournoyer autour de moi sans que je ne les aperçoive, je les épinglerai si j'en capture promis!